REALITES CLINIQUES Vol. 30 n° 2 – Juin 2019 Anomalies des tissus durs de la dent
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Description
Anomalies des tissus durs de la dent
Numéro coordonné par François Clauss.
Editorial
François Claus I Lire ci-dessous
Modèles animaux : modélisations précliniques des maladies rares des tissus dentaires minéralisés
Virginie Laugel-Haushalter, Alexandra Jimenez Armijo, José Tomas Ahumada, Supawich Morkmued, Karen Niederreither, Agnès Bloch-Zupani
Les amélogenèses et dentinogenèses imparfaites : classifications clinico-moléculaires, aspects histologiques, cliniques et radiologiques
Zoé Prud’homme, Benjamin P. Fournier, Muriel de La Dure-Molla
Les formes syndromiques d’anomalies de structure amélaire
Sophie Jung, François Clauss, Agnès Bloch-Zupan, Marie-Cécile Manière
Restauration prothétique fixée dans l’enfance : les couronnes pédiatriques en zircone
Serena Lopez-Cazaux
Approche moderne de la réhabilitation prothétique fixée des amélogenèses et dentinogenèses imparfaites de l’enfance à l’adolescence
Olivier Etienne, Élise Pilavyan, Cyril Pérez, Béatrice Walter
Spécificités de la prise en charge orthodontique des amélogenèses imparfaites
Claire Pernier, Coline Simeoni, Stéphane Viennot, Jean-Jacques Morrier
La prise en charge des sensibilités et douleurs associées aux anomalies de structure amélaire chez l’enfant
Isabelle Blanchet, Ariane Camoin, Corinne Tardieu
Anomalies de la structure ostéo-dentaire et réhabilitations implantoprothétiques
Leonor Costa Mendes, Frédéric Vaysse, Luc Raynaldy
Éditorial
Les anomalies des tissus durs dentaires, qu’elles soient congénitales ou acquises, constituent un groupe hétérogène et large de pathologies nécessitant une approche multidisciplinaire. Les défis pour le clinicien se situent aussi bien sur le versant diagnostique que thérapeutique. Ces pathologies requièrent une importante transversalité et font l’objet de recherches cliniques, précliniques et fondamentales intenses, s’agissant de modèles d’étude pertinents de l’odontogenèse normale et pathologique.
La discussion du diagnostic différentiel entre formes isolées et syndromiques revêt une importance toute particulière, car elle conditionne une orientation éventuelle vers un bilan en génétique médicale visant à exclure toute anomalie systémique associée. Par exemple, face à un tableau clinique d’amélogenèse imparfaite, le clinicien pourra notamment proposer un bilan néphrologique, neurologique ou ophtalmologique.
La prévalence croissante d’une autre forme d’anomalie de structure amélaire, l’hypominéralisation molaire incisive (MIH), est un sujet d’étude et de préoccupation pour les cliniciens et épidémiologistes. La MIH est également un excellent modèle d’étude de l’impact des facteurs polluants environnementaux, des molécules antibiotiques et des perturbateurs endocriniens sur l’amélogenèse. De façon plus large, les mécanismes d’interactions génome-épigénome-environnement peuvent également être mieux appréhendés, notamment à travers la caractérisation des corrélations polymorphismes génétiques-phénotypes.
Sur le plan plus clinique, les réhabilitations conservatrices et prothétiques des anomalies amélaires et dentinaires sont complexes ; elles doivent être mises en place précocement et bénéficient grandement des techniques actuelles de CFAO, que ce soit en cours de croissance ou chez l’adulte. L’objectif de ce numéro spécial est de proposer un large panorama de ces différentes anomalies, et d’aider le clinicien à les diagnostiquer et les prendre en charge.
En vous souhaitant une excellente lecture.