NRPI – Tome 7 – Conserver : jusqu’où aller ?
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Description
Sommaire
Comité scientifique
Préface
Marc Danan
Aspects médico-légaux de la conservation ou non des dents dites « compromises »
Elie Attali
L’incisive mandibulaire : zone à risque de récessions parodontales
Étiologies et possibilités thérapeutiques
Xavier BensaÏd, Hanna Kruk, Marc Danan
Parodontites sévères et orthodontie
Xavier Bensaid, Marie Pierre Sache, Catherine Galletti, Françoise Fontanel
Augmentations osseuses verticales en implantologie. Conserver ? Jusqu’où aller ?
Jean-Pierre Bernard
Traitement des défauts combinés associant récessions parodontales et lésions cervicales non carieuses
Grégoire Chevalier, Selma Cherkaoui, Hanna Kruk, Marc Danan
Prise en charge endodontique et parodontale des fractures corono-radiculaires et radiculaires
horizontales des dents permanentes
Guillaume Jouanny, Hanna Kruk, Marc Danan
Traiter les lésions intra-osseuses sévères isolées ?
Évolution des thérapeutiques
Hanna Kruk, Yoram Zaouch, Jordan Dray, Marc Danan
Péri-implantite : jusqu’où conserver ?
Stéphane Milliez, Alexandre Azoulay, Philippe Khayat
Lésions endo-parodontales : jusqu’où traiter ?
Romain Orlu, Paul Laccourreye, Arnaud Servant, Sophie Javed
Conserver ou extraire : facteurs décisionnels
Yoram Zaouch, Jordan Dray, Adriana Iossifova, Marc Danan
Préface
“Conserver : jusqu’où aller ?”
Le but de cette édition est de clarifier les critères de décision permettant de conserver ou non une dent fragilisée et de dresser un panorama des thérapeutiques multidisciplinaires adaptées.
En tenant compte de l’évolution de l’ensemble des technologies, de la précision toujours plus avancée des protocoles de pose d’implants avec les modélisations 3D et les guides chirurgicaux, la question de la conservation d’une dent plutôt que de son extraction se pose de plus en plus. Dans le même temps, de nombreuses publications scientifiques font état de complications péri-implantaires, de moins bons résultats esthétiques, de péri-implantites, de récessions péri-implantaires, et poussent donc à conserver les dents si la situation clinique l’autorise.
Il s’agit de nuancer, car chaque patient est unique. La nouvelle classification des maladies parodontales replace la santé parodontale au sein de la santé générale et l’on ne parle plus de « maladie parodontale », mais de « dysbiose », c’est-à-dire de déséquilibre au sein d’un écosystème buccal. Le contexte général du patient est la première donnée à prendre en compte, car conserver une dent fragilisée ne peut s’entreprendre que chez un patient compliant, sans facteurs modifiant son métabolisme et ses réponses cicatricielles tels le tabac ou le diabète, sans risques infectieux (traitements immunosuppresseurs, valvulopathies, etc.) interdisant alors tout traitement de compromis. Grâce à la régénération parodontale et aux avancées de la chirurgie muco-gingivale, nous parvenons aujourd’hui à faire ce qui était inimaginable il y a quarante ans : que ce soit les greffes gingivales ou le traitement de lésions intra-osseuses sévères, ces thérapeutiques chirurgicales ont prouvé leur efficacité permettant de conserver les dents au long terme.
Il faut donc utiliser, quand cela est possible, les avancées ambitieuses des thérapeutiques conservatrices pour privilégier la pérennité du naturel le plus longtemps possible. C’est peut-être là, la nouvelle révolution scientifique.
Je voudrais remercier très chaleureusement l’ensemble des auteurs et co-auteurs qui ont participé à cette édition pour leurs compétences
Merci à Paul Mattout de m’avoir fait l’amitié de m’en confier la responsabilité.
Marc Danan
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