Le point de vue des praticiens et des prothésistes
Pour les praticiens et les prothésistes, l’enregistrement du rapport interarcade en prothèse fixée est une étape fondamentale, aussi bien dans la démarche diagnostique que dans la réalisation du traitement prothétique (1). Le non-respect de sa mise en œuvre peut nuire à l’intégration prothétique ainsi qu’à la santé de l’appareil manducateur, qui sont deux impératifs essentiels à respecter (2).
Cette étape intervient une fois que le praticien a choisi la position occlusale de référence à enregistrer : la relation myocentrée (RMC) ou l’occlusion d’intercuspidation maximale (OIM) (3). Il existe actuellement de nombreux matériaux qui permettent de réaliser cet enregistrement au sein des cabinets dentaires (2, 3).
Pourquoi sont-ils choisis ? Sont-ils appréciés par les prothésistes ? Peu d’investigations ont été menées pour évaluer la préférence dans les habitudes des praticiens en prothèse fixée. Ces interrogations nous ont poussés à mener une étude. Dans ce contexte, les objectifs de notre travail étaient d’une part d’évaluer les matériaux utilisés au sein du cabinet pour enregistrer l’occlusion en prothèse fixée, et d’autre part, d’apprécier la qualité des prothèses conçues au laboratoire, une fois l’essayage réalisé. Nous avons voulu, par ailleurs, recueillir le ressenti des prothésistes sur les travaux qui leur sont demandés, à partir des enregistrements qui leur ont été fournis.
MATERIELS ET METHODES
L’étude réalisée a porté sur des chirurgiens-dentistes et prothésistes de Midi-Pyrénées.
55 questionnaires ont été adressés à des praticiens choisis de manière aléatoire à partir d’une liste fournie par le conseil de l’Ordre des chirurgiens-dentistes et 50 réponses exploitables ont été reçues.
Sur les 15 questionnaires distribués à des prothésistes contactés à partir des “pages jaunes”, 12 ont été retenus pour notre étude.
RÉSULTATS
Les questions…