Les anecdotes concernant les pertes de prothèses amovibles en résidences spécialisées ou en milieu hospitalier sont légion.
En milieu hospitalier, la perte de prothèses amovibles occasionnée par une mauvaise manipulation (fracture, mise à la poubelle) est souvent la conséquence d’une négligence : si la prothèse n’est pas en bouche (non port nocturne, intervention chirurgicale), celle-ci doit être systématiquement placée dans « sa » boîte.
En résidence spécialisée, la « collecte » des prothèses amovibles pour nettoyage n’est pas rare et rend leur restitution aux propriétaires impossible si celles-ci ne sont pas identifiées.
L’identification des prothèses amovibles est fortement conseillée lors de leur pose au cabinet dentaire.
Toutefois, elle devient obligatoire dès l’entrée des patients en résidence spécialisée type EHPAD.
CAHIER DES CHARGES
L’identification doit être simple et rapide à mettre en œuvre, simple à utiliser, pérenne, esthétiquement « professionnelle » et d’un coût raisonnable.
• La notion de simplicité repose sur une technique d’identification facile à réaliser au fauteuil et donc sur l’utilisation de matériaux employés quotidiennement par le chirurgien-dentiste.
• La notion de rapidité nécessite une méthode d’identification des prothèses réalisable par le chirurgien-dentiste afin de priver le moins longtemps possible le patient de ses prothèses.
• La simplicité d’utilisation oblige une lisibilité directe, une identification possible par tous les acteurs œuvrant dans le cadre du suivi des patients, et, de ce fait, une technique d’identification qui ne nécessite pas l’utilisation de matériel de reconnaissance spécifique (système émetteur/récepteur).
• La notion de pérennité suppose la mise en œuvre d’une technique utilisant des matériaux stables dans le temps, résistant à l’abrasion du brossage et aux différents produits de nettoyage et…