Évolution et réflexion sur les gouttières dans la technique du composite injecté

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°1 - 15 février 2023 (page 30-40)
Information dentaire

– Comment reconstruire efficacement et simplement une arcade complète de façon directe et de manière prédictive ?

– Quels matériaux avons-nous à notre disposition ?

– Quelles méthodes utiliser ?

– Quelle a été la réflexion des auteurs pour faire évoluer cette technique ?

Plusieurs protocoles indirects sont décrits pour réaliser une augmentation de dimension verticale avec des matériaux en céramique, des matériaux en résine composite ou des matériaux hybrides. Des protocoles directs sont aussi envisageables, avec la reconstruction « à main levée » de toute une arcade en composite, avec des clés palatines, avec des clés à appuis sur les dents adjacentes, et avec des techniques de composites injectés.

Cet article a pour ambition de décrire une méthode de remontée de dimension verticale (DVO) semi-directe grâce aux résines composites injectées. Souvent envisagée comme complexe et inaccessible, la remontée de DVO reste un outil et une thérapeutique fréquente dans les cas de réhabilitation complète / prothétique pour cause d’usure prématurée et/ou importante [1]. Que ce soit au Brésil, en Chine ou au Mexique [2-4], les études montrent une augmentation de la prévalence des usures dès le jeune âge, chez des adolescents. Nous risquons donc de voir la prévalence de ces problèmes augmenter au sein de notre jeune patientèle, pour lesquels nous devrons réfléchir à long terme en envisageant des réinterventions éventuelles.

Pourquoi les résines composites ?

À l’heure actuelle, pour les réhabilitations prothétiques de grande envergure, le gold standard est l’application de restaurations adhésives en matériau céramique de plus ou moins fines épaisseurs sur l’ensemble ou une partie d‘une arcade [5, 6, 7]. Ces restaurations adhésives en céramique (RAC) sont couramment appelées overlays de céramique lors d’un recouvrement de toute la surface occlusale, et, si elles sont très fines, nous retrouvons les termes de chips ou table top pour les secteurs postérieurs. Dans le secteur postérieur des dents cuspidées, ces RAC seront nommées facettes lors d’un recouvrement vestibulaire ou coiffes lorsqu’elles restaurent de façon périphérique toutes les surfaces lésées.

L’utilisation…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation prothétique en situation d’oligodontie : apport du flux numérique

L’oligodontie se définit comme l’absence congénitale de plus de 6 dents, à l’exception des dents de sagesse [1]. Cette anomalie...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mieux prendre en charge les réhabilitations complexes supra-implantaires avec le numérique

Les patients qui consultent pour des réhabilitations complètes ont pour doléances de manger et d’avoir, si possible, une prothèse fixe, esthétique,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation de l’usinabilité et des propriétés mécaniques de blocs pour CFAO

Les restaurations par CFAO représentent une part importante de notre pratique quotidienne [1]. à cet effet, les fabricants de produits...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Contribution du numérique dans l’amélioration d’un obturateur palatin : du diagnostic à la conception

L’avènement des technologies numériques a introduit des changements significatifs dans de nombreux domaines de la pratique médicale. En chirurgie dentaire,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Flux numérique dans le protocole thérapeutique d’un cas d’usure pathologique

L’usure dentaire pathologique ou excessive, d’origine non carieuse, est de plus en plus fréquente dans la population. Ces situations d’usure...