La restauration de la dent dépulpée postérieure est un sujet de débat depuis des années.
Le développement de techniques moins invasives que la couronne périphérique a abouti à la conception de l’endocouronne en parallèle de l’utilisation de la CFAO directe. L’évaluation de ce type de restauration est déjà réalisée pour les spécialistes, mais pas dans le cas particulier des restaurations réalisées par des étudiants dans le cadre d’un service universitaire.
Ce travail est le suivi d’une cohorte ouverte de patients présentant des endocouronnes réalisées dans le service d’odontologie de Clermont-Ferrand de juillet 2011 à mai 2018.
Au total, 225 endocouronnes ont été évaluées pendant une période de 56,11 ± 25,94 mois. Le taux de survie des dents restaurées s’est avéré être de 81,8 %. Le taux de survie estimé selon Kaplan-Meier était de 71,8 % à 9 ans. Les taux de survie n’ont pas été affectés par les types de dents, l’utilisation de la digue, ou le système de collage. Les échecs étaient liés à un manque de visibilité de la limite ou à l’espace prothétique limité.
Le taux de survie des endocouronnes réalisées dans un service d’odontologie est plus faible que celui obtenu par des spécialistes pour le même type de restauration. Cette différence existe également pour les couronnes périphériques. La supervision des enseignants doit se concentrer, au moment de la modélisation, sur la qualité de la visibilité des limites, ainsi que sur l’espace disponible pour la céramique.
INTRODUCTION
Le traitement des dents postérieures dépulpées est un point de débat depuis de nombreuses années, et son enseignement est donc également un sujet qui ne fait pas consensus.
La proposition la plus classique du traitement de la dent dépulpée est la restauration par une couronne périphérique, avec la nécessité plus ou moins systématique d’un ancrage radiculaire par inlay-core ou tenon préfabriqué…