Cas clinique
La patiente est âgée de 56 ans, présente une édentation Kennedy classe II div 1 à la mandibule (fig. 1), est dentée au maxillaire et présente une bonne hygiène dentaire. Elle a subi de récentes extractions des molaires et souhaite remplacer les dents manquantes. La dimension verticale d’occlusion (DVO) est correcte et l’occlusion est stable. Le choix de la prothèse amovible partielle est posé pour des raisons financières.
Lors d’un premier rendez-vous, les appuis dentaires pour la future prothèse sont préparés. Puis une empreinte optique est réalisée à l’aide d’une caméra optique. Pour la mandibule, 694 images sont enregistrées avec la caméra en une minute et 39 secondes. Pour le maxillaire, 729 images sont capturées en 2 minutes et 10 secondes (fig. 2 et 3). La position d’intercuspidation maximale est ensuite enregistrée à l’aide de la caméra en plaçant le patient en position assise (fig. 4-6).
Au laboratoire (Laboratoire Bastin, Liège), l’armature est conçue virtuellement. Tout d’abord, le logiciel fait tourner le modèle en trois dimensions et calcule le parallélisme et la profondeur des contre-dépouilles dans toutes les dimensions de l’espace, afin d’obtenir la trajectoire idéale d’insertion de la future prothèse (fig. 7). La ligne de contour est ensuite tracée automatiquement. Cette étape permet au laboratoire de gagner un temps considérable par rapport à la technique conventionnelle. L’armature est ensuite dessinée sur le modèle virtuel. Le logiciel de conception met à disposition du technicien dentaire différents gabarits que celui-ci utilise pour réaliser la maquette du futur châssis de la prothèse (fig. 8 et 9).
À la fin de la réalisation de l’armature, le…