Cas clinique
La patiente consulte pour des douleurs en secteur 1. À l’examen clinique, elle présente deux reprises de carie sous les amalgames de 15 et 16, confirmées par l’examen radiologique. Le point de contact entre ces deux restaurations est déséquilibré, ce qui complique le passage du fil dentaire et crée des rétentions alimentaires. Par ailleurs, nous notons une infiltration sous le soin vestibulaire d’une mylolyse sur la 14 (fig. 1) et une facette composite sur la 13 bien tolérée malgré l’infiltration du joint de collage en occlusal (fig. 2). Grâce aux photos, nous pouvons expliquer à la patiente la fragilité de la seconde prémolaire et l’intérêt de procéder à une restauration indirecte. Nous décidons alors ensemble de conserver la facette composite de la canine à condition de la renforcer.
Séquence clinique
La première étape va correspondre à une prise d’empreinte optique, en enregistrant l’arcade antagoniste, puis les deux arcades en occlusion.
Après l’anesthésie intra-osseuse, le champ opératoire est mis en place de la canine à la première molaire. Les amalgames sont retirés, la dentine infectée est curetée à la fraise boule tungstène sur contre-angle bague bleue, les bords amélaires sont polis à la fraise olive diamantée bague rouge sur turbine.
Un compas d’épaisseur va permettre, à ce stade, de mesurer l’épaisseur des parois périphériques (fig. 3). Celles de la molaire seront conservées car elles mesurent plus de 2 mm et ne posent pas de souci esthétique. À l’inverse, la paroi vestibulaire de la prémolaire est bien plus fine et présente un soin en cervical et une fêlure amélaire mésiale : elle sera réduite.
Composites directs sur la molaire
La reconstruction par composite de la molaire doit être réalisée avant la préparation et surtout l’empreinte…