Responsable scientifique : Jean-François Laluque
Conférenciers : Mathieu Contrepois, Jean-Daniel Orthlieb, Cécilia Laï
La perte de DVO dans le contexte des usures dentaires (occlusales, on ne parlera pas ici des usures cervicales) est définie par la perte de calage postérieur associé à une perte de calage antérieur. La persistance de l’un de ces deux calages signifie qu’il sera inutile de recourir à des modifications de la DVO.
Jean-Daniel Orthlieb a clairement détaillé les critères de modification de la DVO, au nombre de trois.
- L’harmonie du visage : c’est un paramètre subjectif, qui ne signifie pas l’égalité des visages. S’il n’y a pas de norme, il existe des outils d’analyse visuelle. L’impact d’une augmentation de DVO sur l’harmonie du visage commence à s’évaluer à partir de 4 mm.
- Les hauteurs prothétiques : la place doit être suffisante pour que les restaurations prothétiques puissent être réalisées, et ce, de manière durable. C’est un réel déterminant pour la modification de la dimension verticale. Augmenter, c’est abaisser et reculer la mandibule, ce qui aura une incidence sur la relation des dents antérieures, et se mesurera en termes de surplomb augmenté et de recouvrement diminué.
- Conserver la possibilité du guidage : il convient de conserver un recouvrement d’au moins 2 ou 3 mm pour la relation antérieure, et un surplomb de 3 mm. Ce sont des chiffres précis qu’il faut garder comme règles pour ces thérapeutiques complexes.
En prenant en compte les paramètres dento-squelettiques présentés ci-dessus, et dans un second temps esthétiques, comme l’augmentation des longueurs coronaires et des bords libres, il est possible de répartir la place créée au maxillaire et à la mandibule, en suivant le paramètre de la courbe de Spee.
Les condyles doivent être positionnés en relation centrée. Grâce à une étude sur l’articulateur et à l’aide de repères…