Une technique simple et prédictible pour traiter l’édenté total au sourire gingival

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 32-38)
Information dentaire
Patients et praticiens attendent de la thérapie implantaire une réhabilitation fonctionnelle, mais aussi esthétique.
Cette exigence concerne les patients jeunes et le secteur antérieur, mais également les patients édentés.

Le traitement de l’édenté complet est bien codifié, il est prédictible et fait partie de la médecine par la preuve (Evidence Based Medicine) [7].
Lorsque la perte osseuse du patient est ample en direction verticale, la ligne de sourire, qu’elle soit haute ou basse, ne laisse apparaître que la gencive de la prothèse. La ligne de transition entre prothèse et gencive naturelle (LTPG) est sous-labiale, à l’abri du regard.
En revanche, lorsque la ligne du sourire est haute et que la perte osseuse n’est pas prononcée, comme c’est souvent le cas pour des patients en voie d’édentement complet, la LTPG risque de ne pas être dissimulée sous la lèvre supérieure. Pour éviter cette situation au rendu non esthétique (fig. 1), les implants doivent être apicalisés par rapport à la position des dents, de sorte à amener la LTPG en position sous-labiale.



Pour la mise en œuvre, plusieurs solutions existent. La plus simple est d’enfouir les implants plus qu’à l’accoutumée. Cependant, cette démarche peut être insuffisante pour obtenir le résultat escompté. L’autre solution, plus complexe mais plus efficace, consiste à déplacer la crête alvéolaire en direction apicale. Cela s’obtient en abrasant la crête alvéolaire [1, 2, 3, 4].
La principale difficulté de cette approche est de déterminer précisément le niveau approprié de la translation apicale de la crête alvéolaire qui permettra d’obtenir de manière prédictible le résultat recherché. L’autre difficulté est de limiter l’ampleur de l’abrasion de la crête de sorte à préserver une hauteur suffisante de tissu osseux capable d’accueillir en son sein un implant de longueur satisfaisante.
Les examens radiologiques tomodensitométriques modernes fournissent une information détaillée et de qualité des bases squelettiques. En revanche, les repères dynamiques des tissus mous tels que les limites de la ligne du sourire…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Implantologie

Article réservé à nos abonnés Ostéonécrose péri-implantaire mandibulaire liée aux médicaments : un rapport de cas

RÉSUMÉ L’ostéonécrose des maxillaires liée aux médicaments (MRONJ) est définie comme un effet indésirable des médicaments antirésorptifs ou antiangiogéniques. Ce rapport...
Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Chirurgie implantaire guidée et flux numérique associé

Nous allons voir dans cet article que l’intérêt de la chirurgie guidée va nettement au-delà du simple fait de positionner...
Implantologie prothétique

Article réservé à nos abonnés La prothèse fixée de contention sur dents naturelles et sur implants

Le recours à la prothèse fixée ou implanto-portée après une prise en charge parodontale suppose en premier lieu que le...
Implantologie

Article réservé à nos abonnés L’implantologie en secteur esthétique : importance du contexte parodontal

De nombreuses études ont montré que la stabilité dans le temps des tissus mous péri-implantaires est primordiale et conditionnée par...
Implantologie chirurgicale

Article réservé à nos abonnés Prise en charge de la péri-implantite

Le Dr Khayat a commencé son intervention en interrogeant les participants : « Comment prenez-­vous en charge une péri-implantite ? » Résultat : chaque praticien...
Implantologie

Article réservé à nos abonnés Traçabilité en implantologie orale : réglementation et pratique

La refonte récente de la réglementation européenne en matière de dispositifs médicaux renforce l’obligation de traçabilité de ces produits de...