Depuis quand exercez-vous la profession d’assistante dentaire et qu’est-ce qui vous a conduite à cette orientation ?
Aux Philippines, j’avais étudié la biologie en parcours recherche et j’étais diplômée en tant qu’infirmière. Mais la profession étant réglementée différemment en France, il aurait fallu recommencer mes études pour pouvoir exercer. Quant à la biologie : le sujet m’intéressait, mais je souhaitais être « sur le terrain », au plus près des patients. Enfin, je recherchais également une activité professionnelle me permettant un bon équilibre familial.
Un jour, j’ai passé un entretien pour un poste de secrétaire médicale au sein du cabinet où j’exerce actuellement. Mais la barrière de la langue posait problème pour ce poste, qui impliquait beaucoup d’échanges téléphoniques avec une patientèle parfois âgée. Il se trouve qu’un des praticiens du cabinet, le Dr Franck Decup, cherchait à former une assistante dentaire pour l’accompagner au quotidien. Je me suis renseignée et la diversité du métier m’a tout de suite convaincue : il faut gérer les rendez-vous, les stocks de matériel, échanger avec les patients, participer aux soins… De plus, le profil de mon praticien était très intéressant aussi, avec un double parcours en faculté et en clinique. Je savais que j’allais apprendre beaucoup auprès de lui. Six ans plus tard, je suis toujours là et je suis très satisfaite de notre collaboration !
Vous participez activement au réseau « ReCOL » : qu’est-ce qui vous a conduit à vous y impliquer ?
Le réseau ReCOL est un groupe de recherche qui mène des études cliniques au sein des cabinets. Au début de notre collaboration, le Dr Decup était déjà impliqué dans ce réseau. Son ancienne assistante ne l’accompagnait pas sur ce projet. Sans doute grâce à mon parcours en biologie, cela m’a intéressée et j’ai souhaité m’impliquer. D’autant plus qu’en biologie…