Un traitement orthodontico-chirurgical pour un beau sourire : pourquoi et comment ?

Publié le 31.10.2018. Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire (page 25-29)

En France, une personne sur deux est concernée par l’orthodontie, et 61 % pour des raisons esthétiques, quel que soit l’âge (enquête réalisée par Harris interactive du 7 au 12 juillet 2017). Certains patients se voient proposer un protocole orthodontico-chirurgical qui peut s’avérer anxiogène. Dans tous les cas, la communication sera très importante et l’assistant(e) sera interrogé(e) par le patient directement.

Bien que l’orthodontiste reste le cœur du cabinet, ses assistant(e)s ne sont pas moins concerné(e)s dans leur rôle actif sur la communication et doivent rester disponibles dans le relationnel et l’échange d’informations. Pour cela, l’assistant(e) doit pouvoir répondre à certaines questions du patient et avoir compris les étapes principales du traitement.

Pourquoi le traitement orthodontico-chirurgical ?

Il existe trois types de patients :
– ceux qui savent et sont conscients que la chirurgie est la seule alternative à leurs problèmes esthétiques (fig. 1) ;
– ceux qui s’y attendent plus ou moins mais ont besoin d’une confirmation de leurs problèmes par l’orthodontiste (fig. 2) ;
– ceux qui n’en sont pas du tout conscients, mais dont la chirurgie reste la seule solution à leurs problèmes (fig. 3).

Même si la préoccupation principale doit toujours rester la correction des problèmes fonctionnels, ventilation orale et problème musculaire ou lingual, plusieurs options seront envisageables mais la plus esthétique sera souvent retenue.

Souvent, lorsqu’on regarde une personne, c’est l’esthétique qui nous interpelle en premier et on associe justement cette esthétique à une fonction, car pour être beau, un visage ne doit montrer aucune tension ou dysfonction (fig. 4, 5).

Dans un visage, le sourire fait presque tout. Il existe, comme pour les types des patients, trois styles de sourire et, selon le sourire, l’impact qu’aura ce sourire sur un visage sera perçu différemment : sur la figure 6, le sourire manque de verticalité, les lèvres supérieures recouvrent les dents. C’est ce qu’on appelle, dans le milieu orthodontique, un sourire pauvre. Sur la figure 7, le sourire est dit gingival, car il découvre les dents et les gencives. En comparaison, la figure 8 montre un sourire harmonieux et équilibré.

Même si une personne a, en prime abord, un visage agréable à regarder, son sourire peut, au lieu de l’embellir…

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