Les ancrages osseux ont profondément modifié le traitement des dysmorphoses de classe II chez les adolescents et les adultes.
Les sites de pose sont multiples. Le plus classique est l’espace inter-radiculaire entre la 2e prémolaire et la 1re molaire. Les inconvénients majeurs de ce site sont les risques de lésions radiculaires lors de la pose et la place disponible entre les racines de la 5 et de la 6 estimée à 3 mm en moyenne qui imposent un déplacement du mini-implant lors de la mécanique de distalisation [1].
Le site extra-alvéolaire infra-zygomatique offre, par son ancrage bicortical, une excellente stabilité et la possibilité de distaliser l’ensemble de l’arcade sans interférence entre entre le MIA infra-zygomatique et les racines. L’os, dans cette zone, est d’une qualité et d’une quantité suffisantes pour offrir une stabilité primaire appropriée avec un type d’os D1 de densité haute (> 1 250UH).
Une attention et un repérage sur un cone beam sont conseillés afin d’apprécier les zones d’implantation possibles dans la crête infra-zygomatique : soit antérieure à la 1re molaire pour les patients en croissance, soit le plus souvent antérieure à la 2e molaire pour les patients plus âgés.
Une attention particulière devra être portée au patient hyperdivergent ayant une épaisseur de corticales plus fines.
Les indications :
- les dysmorphoses de classe II hypo ou hyperdivergents avec une promaxillie et une faible rétrognathie mandibulaire sans extraction de prémolaires ;
- les classes II subdivision dont le siège est maxillaire ;
- les classes II molaire avec un recul supérieur ou égal à 3 mm ;
- les classes II avec parodontopathie ;
- les désinclusions canines.
Les avantages :
- éviter les effets délétères des TIA de classe II 24 heures sur 24 ;
- traiter les classes II supérieures à 3 mm sans extractions de prémolaires ;
- contrôler verticalement les…