Toute la lumière sur l’éclaircissement

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 18-27)
Information dentaire
Le besoin d’esthétique grandissant a obligé la profession à un changement de comportement lors de la détermination du projet esthétique en tenant compte de la sphère psycho-socio-culturelle de nos patients. Notre volonté est de proposer le traitement le moins invasif possible et même s’ils ont souvent du mal à le formuler, la prise en charge des dyschromies permet souvent de répondre à leur demande.

Depuis le 31 octobre 2012, une nouvelle réglementation vient chambouler nos habitudes et nos protocoles d’éclaircissement.
L’orientation thérapeutique de la prise en charge de la dyschromie s’appuie sur son diagnostic étiologique et répond à une méthodologie simple et applicable au quotidien.

De la dent naturelle à la dent dyschromiée
Les propriétés optiques des dents naturelles
La couleur se définit par la teinte, du jaune au jaune orangé au niveau d’une dent ; la saturation quantifie les pigments, du vif au pâle ; la luminosité détermine la lumière réfléchie, du clair au foncé en jouant sur la quantité de blanc qu’elle contient.
Nos yeux détectent plus les nuances de luminosité que les autres dimensions, elle est donc primordiale dans la définition d’une couleur. La couleur d’une dent se dessine par la superposition de tissus histologiquement et optiquement très différents allant de la pulpe à l’émail. Ces composants évolueront tout au long de la vie dans leur composition et épaisseur.
La saturation et la teinte d’une dent sont apportées par la dentine, mais dépendent de la translucidité et de l’épaisseur de l’émail.
Au fur et à mesure de la vie, l’épaisseur de l’émail diminue, il s’encrasse de chromophores. La dentinogenèse secondaire laisse apparaître une dent plus chromatique. À la suite d’une agression, la dentine réactionnelle génère un tissu plus saturé.
La couleur d’une couronne varie ainsi du bord libre à la zone cervicale, en fonction de la quantité des différents tissus qui la composent. Plus translucide au niveau du bord libre en raison d’une proportion d’émail très importante, la dent est plus opaque au niveau de la zone cervicale, laissant davantage apparaître la dentine.

Les dyschromies dentaires
Les tissus dentaires sont en perpétuel remaniement avec les fluides dans lesquels ils baignent, que ce soit le sang au niveau interne ou la salive au niveau externe [10]. En fonction…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Esthétique

Article réservé à nos abonnés Traitement du sourire « pauvre »

Le sourire « pauvre » reste un problème mal connu des orthodontistes malgré son préjudice esthétique important. Son traitement nécessite généralement des...
Esthétique

Article réservé à nos abonnés Éclaircissement de la dent dépulpée : technique interne/externe ou uniquement externe ?

L’éclaircissement de la dent dépulpée est une thérapeutique qui a aujourd’hui plus de 150 ans et qui a connu de très...
Esthétique

Article réservé à nos abonnés Maquillage thérapeutique dans les soins de support en oncologie. Une autre facette du métier d’assistant(e) dentaire

Les patient(e)s présentant des lésions ou des cicatrices faciales secondaires à un traitement oncologique sont affecté(e)s par l’apparence de leur...
Esthétique Médecine

Article réservé à nos abonnés Les hypominéralisations molaires incisives (MIH) – Partie 2 : Identifier les aspects cliniques et les diagnostiquer

Introduction Pour mieux comprendre le caractère essentiel du diagnostic précoce, il est important de détailler et comprendre les différents aspects...