Restaurations adhésives directes
Il existe aujourd’hui sur le marché des résines composites fluides chargées, résistantes mécaniquement et qui présentent de bonnes propriétés optiques. Le choix d’une résine qui présente de bonnes propriétés optiques impose néanmoins une photopolymérisation en fine épaisseur. Ainsi, dans le cas d’une perte de substance supérieure à 2 mm, il est préférable de reconstruire la surface en plusieurs incréments [2]. L’injection de résine au travers de la clé ne concerne ainsi que la couche la plus superficielle.
Afin d’obtenir un comportement optique le plus proche possible de celui de la dent naturelle, l’auteur recommande de réaliser le corps de la dent au préalable à l’aide d’un composite de restauration plus saturé. C’est uniquement la couche la plus superficielle qui est injectée. La technique d’injection de composite nécessite le respect d’un protocole strict et comporte quelques difficultés qu’il convient d’anticiper.
1. Empreinte initiale
L’empreinte initiale doit être la plus précise possible. Elle doit enregistrer l’anatomie de la ou des dents concernées, mais aussi des dents adjacentes. En effet, la clé d’injection sera stabilisée sur les dents adjacentes. L’empreinte ne néces- site pas de préparation préalable des surfaces dentaires.
2. Wax up
Le wax-up est réalisé au laboratoire par le prothésiste (fig. 2). Il permettra de reproduire l’anatomie de la ou des dents concernées. Il est préférable de ne pas ajouter de cire dans la partie la plus cervicale de la dent afin d’éviter toute fusée de matériau composite lors de l’injection. Par ailleurs, la clé s’appuyant sur la partie gingivale, il est possible de gratter le plâtre d’un dixième de millimètre dans la zone du sulcus et sur la gencive. Cela permet de compenser la dépressibilité des tissus mous (fig. 3).
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