Technique d’empreinte supra-implantaire : le transfert d’empreinte est-il toujours d’actualité dans le traitement de l’édentement unitaire ?

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°2 - 30 avril 2016 (page 89-96)
Information dentaire
Pourquoi une empreinte sans transfert ?
Quelles sont les caractéristiques du concept Bellatek® Encode® ?
Quel est le protocole clinique pour l’empreinte ?
Quels sont les avantages et les inconvénients du système ?

Le concept BellaTek® Encode® (Biomet 3i™)

L’implantologie est aujourd’hui la solution thérapeutique de choix dans la réhabilitation des édentements unitaires. La réalisation d’une supra-structure implantaire passe nécessairement par la réalisation d’une empreinte. Cette étape clef dans le protocole d’élaboration de la prothèse, nécessite la manipulation (vissage-dévissage) de pièces comme le transfert d’empreinte, ce qui engendre des perturbations répétées au niveau du joint implant-pilier, non sans conséquences sur la biologie de cette zone sensible. De nombreux laboratoires cherchent à simplifier les protocoles de restaurations prothétiques implantaires et à s’affranchir du transfert d’empreinte. Le laboratoire
Biomet3i™, propose un concept particulièrement adapté au traitement de l’édentement unitaire :
le concept BellaTek® Encode® (Biomet 3i™). Nous sommes cependant en droit de nous demander si la suppression du transfert d’empreinte n’altère pas la qualité et la précision de la réhabilitation prothétique.

Pourquoi une empreinte sans transfert ?
La qualité de l’ostéointégration d’un implant et sa pérennité, dépendent de la santé des tissus péri-implantaires et des forces occlusales qui lui sont appliquées. Les tissus gingivaux péri-implantaires, peuvent être lésés par des perturbations qui s’exercent au niveau de la jonction prothèse-implant, soit de façon chronique (micromouvements en fonctionnement) (1, 2), soit de façon transitoire, liées aux manipulations répétées de pose et dépose d’éléments prothétiques (3) (fig. 1).



La déstructuration répétée de l’espace biologique, associée à la colonisation possible du joint par les germes buccaux (4, 5, 6), aboutit à la résorption de l’os alvéolaire au niveau du joint implanto-prothétique. S’il a été démontré sur le modèle animal que le fait de répéter les déconnections/ reconnections des pièces prothétiques…

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