L’évaluation du succès des traitements implantaires constitue un aspect crucial de la recherche dentaire contemporaine. Traditionnellement, les critères de succès ont été définis en fonction de paramètres tels que l’ostéo-intégration, l’intégration des tissus mous et la survie à long terme de l’implant [1, 2]. Cependant, les progrès récents dans le domaine de la technologie médicale ont entraîné une évolution significative dans l’approche diagnostique et thérapeutique des traitements implantaires [3]. Les avancées en matière d’imagerie médicale [4, 5], notamment la tomographie à faisceau conique (CBCT), ont permis une évaluation plus précise des structures anatomiques et des relations spatiales entre les tissus osseux et les tissus mous.
L’examen clinique approfondi constitue une étape essentielle dans l’évaluation du site d’implantation, permettant d’identifier les facteurs de risque et de déterminer les conditions optimales pour la réussite de l’implant [6-8]. La prise en compte de ces facteurs permet de développer un plan de traitement personnalisé, tenant compte des spécificités anatomiques et fonctionnelles de chaque patient. Le système de classification SAC (Straightforward, Advanced, Complex), développé par l’ITI, représente un outil utile pour évaluer la complexité des cas et déterminer les niveaux de difficulté associés aux traitements implantaires [9, 10].
Fondée en 1980, l’ITI s’est imposée comme la plus grande organisation académique internationale dédiée à l’implantologie dentaire et à la régénération des tissus associés. Elle joue un rôle clé dans la formation et la transmission des connaissances, en mettant l’accent sur l’élaboration de protocoles de traitement rigoureusement documentés, fondés sur des preuves scientifiques, ainsi que sur l’analyse de données à long terme.
Le système SAC classification permet de prendre en compte les facteurs généraux…