Sécuriser nos mises en forme canalaire, c’est tout simplement suivre, encore et toujours, les objectifs établis par Schilder depuis plusieurs décennies.
La préparation finale doit présenter une conicité régulière qui favorisera l’accès au tiers apical et améliorera la désinfection ; la trajectoire initiale du canal doit être respectée par une simple ampliation dans le but de préserver au mieux les structures radiculaires ; la position spatiale du forarem ne doit pas être déplacée afin d’éviter la formation d’épaulements qui peuvent compromettre les résultats ; enfin, le diamètre apical final doit rester le plus fin possible afin de contrôler au mieux l’assèchement canalaire et la qualité de l’obturation.
Ce qui change, en revanche, ce sont les moyens pour y arriver.
C’est ainsi que l’on est passé des longues séquences d’instruments manuels en acier à une instrumentation en nikel-titane manuelle ou travaillant plus souvent en rotation continue, ou encore avec un mouvement alternatif asymétrique, avec des séquences plus ou moins courtes allant même jusqu’à l’instrument unique.
Face à cette évolution technologique et à la multitude des concepts et des instruments proposés, nous sommes en droit d’être perplexes et hésitants sur le choix d’un système plutôt qu’un autre et il est normal de se poser des questions…
Vrai ou faux…
Question 1
L’instrumentation mécanisée en nickel-titane est-elle supérieure à l’instrumentation manuelle en acier ?
Question 2
La dynamique instrumentale, rotation continue ou réciprocité, peut-elle influencer notre choix ?
Question 3
L’instrument à usage unique présente-t-il de nombreux avantages ?
Question 4
Est-il possible de faire une préparation canalaire complète avec un instrument unique mécanisé ?
Réponses :
1 : Oui ; 2 : Oui et Non ; 3 : Oui, 4 : Non
1/ L’instrumentation mécanisée en nickel-titane est-elle supérieure à…