Responsable scientifique : Anne-Laure Ejeil
Intervenantes : Alice Guyon, Kinz Bayet
Photos : © Kinz Bayet
Préserver ou reconstruire ? Une question qu’il faut se poser lors de la première consultation, parfois même avant l’avulsion d’une dent.
à l’ère de la préservation et du gradient thérapeutique, dès qu’une préservation tissulaire peut être réalisée, il faut le faire ! Les conséquences si cela n’est pas réalisé ? Un temps de prise en charge augmenté, un temps chirurgical supplémentaire, et un plan de traitement allongé.
Préserver
Afin de limiter la perte tissulaire, diverses techniques peuvent être réalisées selon la situation clinique.
La préservation alvéolaire
Le principe consiste à réaliser une chirurgie atraumatique et un comblement per opératoire de l’alvéole. Il est donc nécessaire d’avoir une réflexion en amont de l’avulsion et donc lors de la première consultation.
L’objectif est de prévenir l’atrophie osseuse post-alvusionnelle qui est systématique et de la compenser. Cette technique permet aussi d’éviter l’effondrement des tissus (fig. 1).
• Dans quelles situations peut-on la réaliser ? [1]
Les défauts intra-osseux, sont des situations cliniques favorables. En effet, la présence d’un mur osseux permet une vascularisation du greffon. Ce dernier sert de mainteneur d’espace. En quelques mois, sous l’action d’ostéoblastes et d’ostéoclastes, il se transforme en tissus durs.
Ces techniques peuvent très bien être réalisées en secteur esthétique et région sous-sinusienne, tant qu’il existe un possible maintien des parois.
A contrario, la préservation alvéolaire ne peut pas être réalisée en présence d’un défaut extra-osseux. En effet, la perte d’une paroi (notamment s’il s’agit de la paroi vestibulaire) nécessite la réalisation d’une reconstruction rigide.
Une dent présentant un site infectieux…