La parodontite est une maladie inflammatoire d’origine infectieuse multifactorielle, chronique, évolutive caractérisée par la destruction progressive des tissus parodontaux [1]. Chaque individu se caractérise par sa propre réaction inflammatoire qualifiée de « réponse de l’hôte à l’infection », ce qui explique la susceptibilité de chacun à la présence des bactéries dans la plaque dentaire [2]. Depuis longtemps, l’occlusion a été impliquée dans le comportement des tissus parodontaux, et, une controverse « historique » existe sur son rôle dans le développement et/ou la progression des maladies parodontales, tant pour les gingivites que pour les parodontites.
La nouvelle classification des maladies parodontales fait apparaître le traumatisme occlusal dans le chapitre « Autres pathologies affectant le parodonte », chapitre distinct de celui des parodontites décrivant les stades et les grades selon la sévérité et la complexité des cas [3].
Définitions
Une force occlusale traumatique (ou « force occlusale excessive ») peut être définie comme une force occlusale qui dépasse la capacité d’adaptation du parodonte, qui entraîne un traumatisme occlusal (lésion) et peut provoquer une usure excessive ou une fracture des dents [4].
Le « trauma occlusal » (ou traumatisme occlusal) est un terme utilisé pour décrire une lésion entraînant des modifications de l’appareil de fixation de la dent, comprenant le ligament parodontal, l’os alvéolaire et le cément, en raison de la ou des forces occlusales [4]. Un traumatisme occlusal peut se produire au niveau d’une dent avec un parodonte sain intact ou avec un parodonte malade réduit par une maladie parodontale.
Le traumatisme occlusal primaire est une lésion entraînant des modifications tissulaires dues à des forces occlusales excessives appliquées à une dent ou à des dents avec un support parodontal normal et sain.
Le traumatisme occlusal secondaire est…