Préalable d’une empreinte réussie
« Une empreinte ne peut être réalisée que si le « terrain » offre les conditions de sa réussite », estimaient P. De March et S. Barone en 2009 [2]. En effet, le succès de l’empreinte ne dépend pas que de l’acte en lui-même, mais est également conditionné par deux impératifs cliniques qui sont : la parfaite finition des préparations et la réalisation d’une empreinte dans un environnement parodontal sain.
Finition des préparations
Que cela soit pour des restaurations périphériques scellées ou partielles collées, la finition des préparations nécessite d’y passer du temps afin d’obtenir des limites qui soient les plus lisibles possible (fig. 1). Leur lecture doit être sans équivoque pour le prothésiste. De même, outre l’importance que cela peut avoir pour la résistance des matériaux en céramique, la présence de bords arrondis a également son intérêt dans l’obtention d’une empreinte de qualité en favorisant le phénomène de « mouillabilité » (= étalement) du matériau.
Cliniquement, le polissage des préparations nécessite d’utiliser au minimum des fraises diamantées à granulométrie fine (rouge/jaune) et éventuellement d’autres moyens de finition comme les inserts ultrasoniques (fig. 2) ou des disques à polir. Dans le cas d’inlay-core, les logements canalaires sont nettoyés afin d’éliminer tout résidu de ciment ; un contrôle radiologique et un contrôle avec des loupes sont réalisés afin de s’en assurer.
Enfin, il va de soi que l’utilisation d’une aide optique reste un outil indispensable lors de cette étape clinique de contrôle de la préparation [3].
Obtention d’un parodonte sain
Que cela soit en empreinte analogique ou numérique, la présence d’un parodonte inflammatoire rend impossible l’obtention d’une empreinte de qualité. En effet, les matériaux à empreinte…