La mémoire s’élabore dans l’hippocampe. Le cerveau trie en permanence les informations qu’il reçoit mais n’est pas multitâche, il n’est pas un « smartphone », et certains éléments peuvent altérer notre mémoire (fatigue, stress…).Au travail, nous sommes dans un état de vigilance continue et cela représente une charge cognitive éreintante. Intégrer, conserver, restituer peut alors devenir compliqué. Pour toutes ces raisons, Marylin Michel et Fabienne Rossignol, assistantes dentaires, utilisent la check-list dans leurs pratiques quotidiennes.
Lors d’une intervention, il est impératif d’effectuer les étapes dans l’ordre et de n’en oublier aucune. Pratique et facile à utiliser, la check-list évite les erreurs ou les dysfonctionnements. Elle est un point d’appui de l’équipe soignante pour vérifier et valider les procédures mises en place, ainsi que l’instrumentation.
Une décharge mentale
Ancienne prothésiste devenue assistante d’un chirurgien maxillo-facial, Fabienne Rossignol débute par une définition : la check-list, ou liste de vérification, est un document unique, complet et chronologique qui peut se dérouler à voix haute et/ou être coché pour n’omettre aucune étape d’une procédure et garantir le maximum de sécurité. Elle est généralement utilisée dans l’aviation et en santé.
Elle constitue une décharge mentale, facilite la coordination, et rassure l’équipe. On est sûr que le bloc est optimal et l’on peut se concentrer pleinement sur le soin.
Si l’assistant(e) doit s’absenter, la fiche peut être transmise pour guider la personne remplaçante, elle est utilisable par tous.
Mise à jour régulièrement en fonction des consommables prévus et ceux réellement utilisés pendant les interventions, la check-list permet même de faire des économies.
Simple et efficace
Une fois le protocole de soin validé, on peut établir la check-list ; elle prend en compte les consommables…