Un patient se présente en consultation d’implantologie pour compenser ses édentements maxillaire et mandibulaire. Lors de cette première consultation, une étude de faisabilité est entreprise pour valider ou non cette possibilité thérapeutique. Celle-ci comprend un entretien approfondi avec le patient afin de rechercher, d’une part, ses souhaits, ses exigences esthétiques, sa motivation et, d’autre part, ses antécédents médico-chirurgicaux, dentaires, les éventuelles allergies et contre-indications. Les facteurs de risques implantaires, tels que la consommation de tabac, sont également recherchés.
Pour rappel, les contre-indications absolues à la chirurgie implantaire sont :
- la cardiopathie à haut risque d’endocardite infectieuse ;
- l’insuffisance cardiaque sévère ;
- le déficit immunitaire sévère (leucémie aiguë, agranulocytose) ;
- l’hémopathie ;
- la prise d’antirésorptifs pour raison maligne ;
- la transplantation d’organe ;
- l’affection du métabolisme osseux (maladie de Paget) ;
- la néoplasie évolutive (tumeur maligne) ;
- le stade Sida.
Il existe également des contre-indications relatives, locales ou générales, pouvant être résolues préalablement afin de procéder à la pose d’implants dentaires.
La phase d’ostéointégration de 6 mois suivant la pose d’implants ayant été respectée, la phase prothétique peut débuter.
Commande des pièces
Afin d’entamer la phase prothétique, l’assistant(e) dentaire commande les pièces utiles à la première consultation. Le cas présent nécessite un transfert d’implant, indispensable pour la prise d’empreinte, et un analogue permettant de reproduire à l’identique la situation en bouche sur un maître modèle.
Plusieurs paramètres doivent être connus afin que les pièces soient choisies avec exactitude :
- la marque de l’implant, afin de rechercher les pièces dans le catalogue ;
- le type d’implant, qu’il soit bone…