Les protocoles cliniques de réhabilitation implantaire complète transvissée sur implants sont aujourd’hui bien établis lorsqu’il s’agit d’utiliser les techniques conventionnelles d’empreintes physico-chimiques et de coulée. Ces protocoles, peaufinés depuis de nombreuses années, nous permettent d’obtenir des résultats prédictibles et reproductibles. Néanmoins, l’arrivée massive des technologies numériques bouleverse cet ordre établi. L’adoption des scanners numériques et des machines-outils dans les laboratoires de prothèse a engendré une rapide adaptation de la part des industriels de l’art dentaire. De nombreux développements ont abouti à la mise en place de nouveaux flux de travail permettant d’assurer des gains de temps considérables dans les différentes étapes de laboratoire.
L’essor des technologies numériques dans les cabinets dentaires et de chirurgie nous amène aujourd’hui à repenser nos protocoles pour tirer la quintessence de ces outils et tenter si possible d’égaler voire surpasser les résultats obtenus en technique traditionnelle.
Si les résultats fournis par les scanners intraoraux en empreintes sectorielles sont bien documentés et réputés supérieurs aux empreintes traditionnelles, il n’en est pas de même pour les empreintes en arcades complètes dentées, et encore moins pour la gestion des arcades totales sur implants.
Techniques d’empreintes
Empreintes conventionnelles [1-12]
Les empreintes physico-chimiques strictes ou mixtes (faisant usage de plâtre et/ou de scan analogues (corps de scannage dédiés à la numérisation d’une empreinte physico-chimique par un scanner de laboratoire, fig. 1) sont aujourd’hui bien décrites.
En fonction des systèmes implantaires, du type de connexion (directe ou par pilier intermédiaire type MUA), de l’enfouissement des implants, le clinicien dispose d’un panel d’outils permettant l’enregistrement…