Les évolutions des matériaux prothétiques et des techniques d’assemblage ont progressivement élargi le domaine d’indications des restaurations adhésives en céramique, solution plus conservatrice mais aussi plus pérenne que les restaurations coronopériphériques scellées conventionnelles. La fiabilité et la pérennité du résultat obtenu reposent principalement sur la valeur des forces d’adhésion qui établissent une unité biomécanique dent-restauration, se comportant comme une seule entité, plus résistante même que la dent naturelle indemne, car faisant la symbiose des propriétés mécaniques de la dent et de la rigidité de la céramique collée (1, 2). Par ailleurs, le biomimétisme du rendu esthétique obtenu par les propriétés optiques de la céramique permet, grâce à sa phase vitreuse, la transmission de la couleur du substrat et sa transillumination par la lumière incidente. Les techniques adhésives en céramique se sont considérablement développées depuis les années 2000, notamment grâce aux travaux de l’école de Genève et plus particulièrement des frères Magne qui ont énormément communiqué sur toutes les possibilités permises par ces techniques employées dans les situations les plus extrêmes (3)… par des ultra-spécialistes. La lecture et la pertinence des propos argumentés, illustrés par des cas cliniques aussi spectaculaires que fascinants, ont incité beaucoup de praticiens vers cette voie merveilleuse, mais tellement dangereuse, tant elle ne tolère aucune négligence, aucun écart de protocole et aucun oubli dans la considération des multiples facteurs en jeu. Le cas clinique présenté montre qu’une réhabilitation esthétique antérieure doit non seulement atteindre les objectifs de beauté qui constituent souvent l’essentiel de la demande du patient, mais qu’elle doit aussi prendre en compte tous les paramètres fonctionnels, leurs contraintes associées et les propriétés intrinsèques des matériaux…
Restaurations adhésives en céramique : limites et réalités
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- Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2015 (page 199-207)
Quelles sont les indications des facettes ou des restaurations coronopériphériques ?
Comment conduire l’analyse esthétique et la proposition thérapeutique d’un cas clinique ?
Comment gérer un échec ?
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