Le choix d’une restauration esthétique s’effectue en fonction de plusieurs paramètres. Différents matériaux sont disponibles : composite et céramique et plusieurs types de mise en oeuvre sont proposés : directe ou indirecte. Pour le praticien, il convient tout d’abord de connaître et de maîtriser les protocoles de réalisation dont les séquences évoluent constamment. Le patient, généralement demandeur, doit présenter une motivation suffisante et une compliance envers ces traitements. Plusieurs études récentes in vitro ou in vivo nous aident à mettrent en évidence les impératifs techniques ayant une incidence sur ces restaurations. Les évaluations cliniques longitudinales ou rétrospectives nous
permettent de mieux définir les possibilités et les limites de leur prescription. Actuellement, il ressort qu’il y a peu de différence significative entre les différents types de restauration concernant le taux de succès global. La décision thérapeutique dépend plus des conditions locales et de l’appréciation clinique. Les techniques indirectes répondent favorablement aux restaurations multiples, notamment pour la restauration des prémolaires où le taux de succès est le meilleur. Les techniques directes peuvent être privilégiées dans de nombreuses situations de restaurations unitaires, notamment grâce aux techniques sandwich associant le ciment verre ionomère. Bien conduites, quellque soit la technique
utilisée, les restaurations esthétiques sont considérées comme cliniquement acceptables dans la majorité des situations cliniques.
Restauration postérieure esthétique : technique directe versus indirecte ?
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°4 - 15 décembre 2003 (page 423)
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