Souffle ou soupir
Le soupir peut être considéré comme un signe de tristesse, de soulagement ou d’épuisement. Dans une étude parue en 2016, Feldman et al. [3] démontrent que cette profonde respiration permettrait simplement à nos poumons de fonctionner normalement et ne serait pas volontaire, mais stimulée par des neurones cérébraux. Des voies peptidergiques qui se chevauchent, constituent le cœur d’un circuit de contrôle des soupirs qui intègre les données physiologiques et peut-être émotionnelles pour transformer les respirations normales en soupirs. Une personne soupire, en moyenne, toutes les 5 minutes, soit environ 12 fois par heure. Cela peut sembler excessif, mais c’est nécessaire pour un bon fonctionnement de nos poumons.
Les mécanismes du stress
Avant de développer les tenants et les aboutissants du stress, il est important de bien définir ce terme, qui est souvent utilisé de manière abusive et non opportune. Le stress est un ensemble de réactions physiologiques et psychologiques, c’est une processus d’adaptation de l’organisme face à une menace ou à des événements perçus comme dangereux. Il est la somme de tous les efforts d’ajustement à un environnement en mouvement.
Le terme stress vient du latin stringere, qui signifie « être tendu ».
C’est Walter Cannon qui, en 1915, a évoqué l’état de déséquilibre de l’organisme (hétérostasie) dans certaines situations [1]. Sa description scientifique du stress est « la réaction de lutte ou de fuite » via l’axe de stimulation du système sympathique, qui aboutit à la libération dans l’organisme de noradrénaline et d’adrénaline. Les effets de celles-ci sont :
- tachycardie et palpitation ;
- augmentation de la fréquence respiratoire et de la pression artérielle ;
- dilatation des bronches et des pupilles ;
- tremblements…
Si le flux sanguin diminue vers la peau, les intestins ou les reins, d’autres organes comme le…