A la suite d’un échec chez une patiente présentant une atrophie sévère des maxillaires
C’est le cas de ce travail que nous avons choisi de vous proposer. En effet, le refuser serait :
– se priver des enseignements que seuls les rapports de cas («case report») et leur liberté d’expression peuvent apporter, permettant d’appréhender des raisonnements et des décisions spécifiques qui n’engagent que leurs auteurs mais répondent à des situations cliniques d’exception,
– faire preuve de sectarisme à l’égard de certaines techniques.
Le progrès ne pouvant se résoudre à ne retenir que ce qui est acquis, cette publication est donc un choix pleinement assumé.
La rédaction
L’implantologie basale initiée par Jean-Marc Juillet [2] en 1972, et reprise en 1978 par Gérard Scortecci [3, 12, 13], est caractérisée par la pose d’implants disques spécialement conçus. Présentés officiellement pour la première fois à Munich en 1984, ces implants sont impactés latéralement à la suite d’une ostéotomie réalisée au niveau des bases osseuses dans les trois sens de l’espace à l’aide d’un cutter monté sur turbine sous spray (fig. 1). Ces Diskimplants en titane peuvent comporter d’un à trois disques de différents diamètres (circulaires ou asymétriques) et se caractérisent par un pilier intégré présentant un hexagone externe protégé par un carénage cylindrique conique [4, 7, 8].
En implantologie basale, les critères de succès de l’ostéo-intégration sont les mêmes qu’en implantologie axiale [5, 6, 18, 19]. La maîtrise du geste opératoire représente la difficulté majeure de la méthode. Un apprentissage s’appuyant sur un enseignement encadré est donc nécessaire. Il aboutira en France en l’obtention d’un diplôme universitaire délivré par la Faculté de Médecine de Nice-Sophia Antipolis.