Terminologie
Les régimes s’opposant au régime omnivore sont très variables et doivent être étiquetés précisément. En effet, l’attitude médicale sera différente selon le type de régime proposé à l’enfant. L’alimentation végétarienne exclut tout type de viande, poisson, mollusques et crustacés. Un adolescent l’exprimait clairement lors d’une consultation : « Je ne mange pas d’animaux morts. » Mais, il existe plusieurs types de régimes végétariens : l’ovo-lactovégétarisme, qui admet les produits laitiers et les œufs, le lactovégétarisme, qui exclut les œufs et l’ovo-végétarisme, qui exclut les produits laitiers. Le végétalisme est un régime excluant tous les produits carnés, laitiers, produits de la mer, œufs et miel. Par extension anglophone, le véganisme répond plus à une idéologie préconisant un régime végétalien, ainsi qu’une lutte contre l’exploitation des animaux interdisant la laine, le cuir et la soie, et également tout produit ayant fait l’objet de tests sur l’animal. De plus, il existe plusieurs « variantes » de régimes végétaliens : régime macrobiotique, régime flexitarien, voire fruitarien. Le régime macrobiotique est composé pour 50 à 60 % de céréales entières, légumes, légumineuses, algues et produits fermentés de soja. Les flexitariens vont consommer parfois de la viande, du poisson ou des produits laitiers. Les fruitariens ne consomment que des fruits à pulpe et fruits secs. Lorsque les risques pour la santé attribués à la consommation de produits carnés conduisent les parents à imposer ce type d’alimentation à leur nourrisson ou leur enfant, on évoque une orthorexie mentale par procuration.
Conséquences liées aux régimes végétariens et végétaliens
Chez l’enfant comme chez l’adulte, une alimentation végétarienne n’expose à aucun risque nutritionnel. En revanche, ce n’est pas le cas de l’alimentation végétalienne, en…