Il y a encore quelques années, la kinésithérapie était considérée comme une modalité thérapeutique secondaire ou adjuvante susceptible d’être employée pour traiter les algies et dysfonctionnements de l’appareil manducateur(ADAM). Une meilleure connaissance de ces pathologies a conduit comme pour d’autres affections musculo-squelettiques, à une nouvelle prise en charge clinique faisant largement appel aux thérapies physiques et à la kinésithérapie.Aujourd’hui, un grand nombre d’études confirment l’efficacité de ce type de traitement, y compris pour les résultats à long terme des formes chroniques. La sécurité sociale a inscrit en 2000 “la rééducation maxillo-faciale en dehors de la paralysie faciale” à la nouvelle nomenclature des actes professionnels des kinésithérapeutes et en a réévalué la tarification. Ces décisions ont eu pour effets de re-dynamiser l’intérêt des kinésithérapeutes pour ces questions et d’inciter leurs structures de formation continue à diffuser un enseignement plus spécifique. Il convient maintenant que les dentistes s’informent à leur tour, qu’ils connaissent les capacités thérapeutiques de la kinésithérapie et ses modalités de mise en œuvre pour mieux collaborer avec les kinésithérapeutes, ou pour prescrire eux-mêmes des « exercices à la maison » à leurs patients dysfonctionnels tels qu’ils sont décrits dans cet article.
Rééducation de la fonction manducatrice
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2004 (page 157)
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