La technique de greffe autogène est basée sur la préparation des blocs corticaux mandibulaires prélevés dans la zone rétro-molaire. La forme de la nouvelle crête est reconstruite par de fines plaques corticales jouant le rôle d’une membrane biologique. Grâce à cette méthode, la transplantation de blocs mandibulaires constitue une méthode prédictible pour la régénération osseuse.
La crête reconstruite permet un positionnement idéal de l’implant dans l’os régénéré. La gestion esthétique de la restauration antérieure peut être améliorée par différentes techniques selon l’étendue du défaut. Pour une restauration unitaire, un greffon de conjonctif tubérositaire est associé à la pose de l’implant. Lorsque la réhabilitation concerne deux implants adjacents, un bloc inter-implantaire stabilisé avec une vis d’ostéosynthèse et un greffon de conjonctif dense permettent de soutenir la papille inter-implantaire. Enfin, lorsque la zone à reconstruire est étendue, le volume vestibulaire peut être augmenté lors de l’implantation avec une technique de régénération osseuse guidée.
Concept biologique de greffe
L’utilisation d’os autogène implique un site de prélèvement. Les prélèvements intra-oraux peuvent être réalisés sous anesthésie locale en un temps relativement court. La proximité du site donneur et du site greffé limite le temps chirurgical et la morbidité [1]. La zone rétro-molaire constitue la zone de prélèvement de premier choix ; elle correspond à une structure osseuse appelée « ligne oblique externe ». Un certain nombre d’instrumentations ont été décrites dans la littérature telles que le trépan ou la fraise fissure. Cependant, pour obtenir un minimum de perte osseuse, l’utilisation d’un disque est indiquée [2].
La MicroSaw® (Dentsply Sirona) est caractérisée par un disque diamanté avec une épaisseur de 0,25 mm uniquement. Cette instrumentation est complétée par un protecteur…