Reconnaître un avc au cabinet dentaire

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°1 - 15 janvier 2022 (page 28-31)
Information dentaire
En France, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est la troisième cause de mortalité et la première cause de handicap chez l’adulte. Chaque année, ce sont près de 150 000 personnes qui en sont victimes, avec une mortalité de 25 % et des séquelles dans 60 % des cas. Il apparaît donc indispensable d’en reconnaître les signes.

La survenue d’un AVC constitue une véritable urgence. La connaissance des premiers signes permet de réagir au plus vite car les premières heures suivant l’accident sont capitales. La rapidité et la qualité de la prise en charge médicale permettent ainsi de limiter l’extension des lésions cérébrales et la gravité des séquelles.

Le chirurgien-dentiste et son assistant(e) dentaire doivent donc être attentifs dans le dépistage et efficaces dans la prise en charge en cas de survenue d’une telle situation d’urgence au cabinet dentaire.

Qu’est-ce que l’AVC ?

Un AVC est un trouble vasculaire touchant les vaisseaux sanguins qui conduisent le sang au cerveau. Lorsqu’un AVC survient, l’arrêt soudain d’afflux sanguin et d’oxygène provoque la mort de millions de neurones au niveau de la région intéressée. On distingue deux types :

  • l’AVC ischémique (ou infarctus cérébral) représente 80 % des cas. C’est l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot sanguin (fig. 1) ;
  • l’AVC hémorragique est la conséquence de la rupture d’une artère du cerveau, ce qui provoque une hémorragie cérébrale (20 % des cas).

Quels sont les facteurs de risque ?

L’accident vasculaire cérébral peut-être favorisé par des facteurs physiologiques ou anatomiques comme :

  • l’hypertension artérielle ;
  • l’hyperlipidémie : une concentration trop élevée de lipides dans le sang (cholestérol, triglycérides,…) ;
  • le diabète ;
  • les troubles du rythme cardiaque, comme la fibrillation auriculaire ;
  • les malformations cardiaques, telles que les communications interauriculaires et les valvulopathies ;
  • le syndrome d’apnée du sommeil.

À cela s’ajoutent des facteurs liés à l’hygiène de vie :

  • le tabagisme ;
  • la surcharge pondérale ;
  • la consommation d’alcool ;
  • le stress, la dépression ;
  • le manque d’activité physique, le sédentarisme.

Quels sont…

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