Responsable scientifique : Julie Lamure
Intervenants : Panos Papapanou, Evanthia Lalla
Principes et applications de la classification de 2018
Le Dr Papapanou a débuté cette conférence en donnant les clés pour comprendre et donc appliquer cette classification au quotidien. Cette dernière, inspirée des classifications oncologiques, caractérise désormais la parodontite par un stade et un grade [1]. Le stade reflète la sévérité et l’extension de la maladie ainsi que la complexité du traitement, il est défini par patient (et non par dent) et c’est la dent la plus affectée qui le détermine (tableau 1). Le grade, quant à lui, exprime la dimension biologique de la pathologie et sa rapidité de progression (tableau 2).
Concernant les maladies péri-implantaires, il est rappelé qu’une santé péri-implantaire est compatible avec la présence d’une poche parodontale, qui peut dépendre du placement implantaire s’il n’y a bien entendu ni inflammation ni perte osseuse. Les différences entre mucosite (inflammation sans perte osseuse), péri-implantite (inflammation accompagnée d’une perte osseuse) et défauts tissulaires péri-implantaires (position, défauts osseux ou de tissus kératinisés) sont clairement définies [2]. Le Dr Papapanou a insisté sur le fait qu’une lésion péri-implantaire est plus agressive qu’une lésion parodontale car sa progression est non linéaire et plus rapide.
Vous pouvez retrouver l’intégralité de ces recommandations via le lien suivant : https://www.efp.org/education/continuing-education/clinical-guidelines/
Tableau 1 – Stades de parodontite [1] |
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Stade de parodontite |
Stade I |
Stade II |
Stade III |
Stade IV |
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Sévérité |
– CAL* interdentaire au site de plus grande perte osseuse – Alvéolyse radiographique – Perte dentaire |
– 1 à 2 mm – Tiers coronaire (< 15 %) – Aucune perte dentaire imputable à la parodontite |
– 3 à 4 mm
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