L’intérêt de l’empreinte optique est d’éviter la manipulation d’alginate puis de plâtre, ce qui permet d’intégrer facilement cette phase de laboratoire dans un espace dédié du cabinet d’orthodontie.
L’arcade du patient est tout d’abord numérisée grâce à une caméra d’empreinte et le fichier numérique obtenu est traité pour éliminer les zones inutiles et concevoir un socle.
Un modèle de travail est ensuite fabriqué avec une imprimante 3D. Pour cela, deux technologies sont disponibles sur le marché :
– les imprimantes FDM (pour fused deposition modeling) fonctionnent par dépôt de filament plastique fondu,
– les imprimantes SLA (ou stéréolithographiques) utilisent un dépôt de résine liquide qui est photopolymérisé par laser ou lampe LED UV.
Le choix de la technologie est lié à la précision, à la rapidité, au post-traitement et au coût (de 300 à 10 000 €).
Une fois imprimé, le modèle est ébarbé, poncé, puis poli.
La gouttière peut alors être thermoformée directement sur ce modèle, puis désinfectée avant d’être remise au patient.