Nous allons étudier l’impact de l’empreinte optique dans les cabinets sur l’activité des laboratoires via l’analyse de réponses fournies par différents laboratoires interrogés à l’aide d’un questionnaire portant sur quatre points : l’organisation du travail, la qualité, la communication et l’aspect financier.
Matériel et méthode
Un questionnaire type (consultable à l’adresse https://bit.ly/3iUMKtg) a été utilisé pour interroger les responsables d’une vingtaine de laboratoires de prothèse afin de recueillir leurs impressions sur cette pratique émergente.
Ces entretiens ont concerné des laboratoires de deux à quatre-vingts employés, répartis sur diverses zones géographiques du territoire. Deux laboratoires interrogés sous-traitent à l’étranger, l’un partiellement, l’autre totalement. Cet échantillon, bien que réduit, a permis de dégager des informations pertinentes aux diverses questions posées, et des réponses parfois concordantes ou divergentes sur des points particuliers, exposées dans notre analyse.
Le terme « scanner » (intra-oral) a été retenu en remplacement de celui de « caméra » car plus approprié sur le plan technique.
Résultats et analyse des réponses
Sur le plan de l’organisation et du matériel
Quelle proportion d’empreintes optiques recevez-vous par rapport aux empreintes classiques ?
Deux tiers des laboratoires (13) reçoivent entre 1 et 15 % d’empreintes numériques sur le nombre total d’empreintes reçues.
Au-delà du ratio de 15 %, on constate de grands écarts, avec 50 % et 60 % pour deux laboratoires qui emploient plus de trente personnes et également 50 % pour un laboratoire de deux personnes, très spécialisé en technologies numériques (fig. 1). À noter que le laboratoire sous-traitant totalement à l’étranger en reçoit 14 %.
Globalement, le volume d’empreintes optiques reçues est encore faible par rapport aux empreintes classiques, ce qui…