L’or utilisé pour la réalisation d’inlays/onlays a fait la preuve de succès cliniques évidents et d’une excellente biocompatibilité. Cependant, son coût financier et son esthétique discutable poussent les praticiens à se tourner vers des matériaux tels que la céramique, les matériaux hybrides ou les résines composites. Ces matériaux plus récents sont esthétiques, peuvent être collés très fortement aux surfaces dentaires et permettent une plus grande préservation des tissus dentaires.
Les restaurations postérieures partielles indirectes collées prennent d’ailleurs tout leur sens lorsqu’il persiste suffisamment de tissus résiduels sains et non dyschromiés pour offrir une surface de collage efficace. Elles représentent une bonne alternative aux composites directs lorsque le volume à reconstituer sur une dent postérieure est moyen à important. Il faut toutefois noter que quatre récentes méta-analyses confirment qu’il n’y a pas de différence de longévité entre les restaurations directes et indirectes en composite, indépendamment de la dent restaurée [1,2,3,4]. Toutefois, une analyse des contraintes par éléments finis montre qu’une cavité de classe II doit préférentiellement être reconstituée par un inlay plutôt que par un composite direct, même s’il a une faible rétraction de prise (type bulk-fill) [5].
Le bon choix consiste en fait à opter pour l’approche qui permettra une restitution esthétique, et surtout fonctionnelle et durable, en garantissant la résistance mécanique de la restauration, et de la dent, sans symptomatologie. Pour cela, il est nécessaire d’évaluer le volume à reconstituer, la situation occlusale, le nombre de crêtes et de points de contact à reconstituer et la situation de la limite cervicale. La technique directe, moins onéreuse et plus rapide, est très opérateur-dépendante, et le choix d’une restauration partielle indirecte collée, même si elle est également soumise…