Qualification et Requalification de vos autoclaves

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 26-27)
Information dentaire
L’information dentaire vous propose une série d’articles courts dont l’objectif consiste en des mises au point concernant l’hygiène et l’asepsie au sein des cabinets dentaires, principalement libéraux.
Conseils, réglementations, protocoles, contraintes, modifications des matériels font de ce contenu un outil tant indispensable en matière juridique qu’efficace dans l’exercice au quotidien.
Ces articles font appel à l’expertise de spécialistes, praticiens, industriels, sociétés savantes ou organismes officiels pour valider la qualité des informations proposées dans ces articles.
Michel Pompignoli, directeur scientifique

Les cabinets dentaires doivent aujourd’hui être équipés de petits autoclaves de classe B dont le volume de la cuve varie de 16 à 24 litres pour stériliser selon un cycle Prion les dispositifs médicaux réutilisables sous sachets hermétiquement fermés.


La norme NF EN ISO 13060 de juin 2004 spécifie les prescriptions de performance et les méthodes d’essai relatives aux petits stérilisateurs à vapeur d’eau et aux cycles de stérilisation à usage médical. C’est en fait la référence technique qui assure une stérilisation avec les critères applicables aux grands stérilisateurs.
C’est le praticien, et lui seul, qui est responsable de la stérilisation, même si celle-ci est confiée à une tierce personne.
Les autoclaves sont réglés en usine avant livraison, mais ils doivent subir une qualification opérationnelle sur site avant leur utilisation, conformément à la norme EN 554 et son guide d’application*. En effet, et cet élément est important et souvent ignoré, le transport peut être à l’origine de modifications des réglages réalisés en usine (chocs éventuels, trépidations). D’autres normes ont vu le jour**, qui ne font que remplacer la précédente sur le plan normatif. L’application de cette norme est obligatoire, contrairement aux diverses recommandations qui sont des incitations, elle engage la responsabilité du praticien.

Cette qualification sur site nécessite la présence d’un technicien diligenté par le fabricant de l’autoclave, un distributeur ou un organisme agréé. L’opération est longue, car de nombreux paramètres (température, pression, durée du cycle) doivent être vérifiés avec une sonde électronique afin de satisfaire aux critères fixés par la norme. Elle prend en considération l’environnement de la salle de stérilisation (aération, pression atmosphérique, type d’eau), et les charges spécifiques à chaque type d’exercice (cassettes, boîtes d’implantologie, sachets, etc.).
Quelques…

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