Les prétraitements de surface de la zircone sont connus pour être indispensables dans l’amélioration de l’efficacité du collage de cette céramique polycristalline. L’efficacité du collage de cette céramique polycristalline. La recherche ne cesse alors de s’interroger et de progresser sur ce sujet. À ce jour, les prétraitements mécaniques dits « conventionnels » sont les plus utilisés. Cependant, malgré leur efficacité reconnue, ils semblent présenter comme principal défaut une altération de surface pouvant fragiliser la zircone. D’autres prétraitements sont alors en cours d’étude afin de permettre un collage optimal de la zircone sans pour autant dégrader la céramique. Cet article a pour objectif de synthétiser et d’illustrer les différents prétraitements de surface proposés dans la littérature dans le cadre d’études in vitro afin d’améliorer les forces de liaison à la zircone lors du collage. Nous en déduirons des conclusions qui ne vont pas forcément dans le sens des évidences cliniques.
Prétraitements de surface de la zircone : où en sommes-nous ?
De par sa structure polycristalline, la zircone ne rentre pas dans la catégorie des céramiques dites « mordançables ». De ce fait, le mordançage à l’acide fluorhydrique permettant d’augmenter le potentiel de collage des céramiques vitreuses est inefficace sur la zircone. Pour autant, cette céramique aux propriétés mécaniques élevées a une place importante en dentisterie adhésive et peut répondre à des indications cliniques exigeante en terme de collage de type bridge cantilever [1]. Elle requiert alors un prétraitement spécifique de surface permettant d’assurer la pérennité des restaurations sur le long terme [2, 3].
Par l’utilisation d’un prétraitement de surface, on cherche à obtenir une surface de céramique rugueuse et activée chimiquement. Ceci permet en effet d’augmenter l’énergie de surface ainsi que la mouillabilité de…