Réussir la prothèse sur implant unitaire et de petite étendue est un défi à long terme car l’aspect technique de nos thérapeutiques a tendance à monopoliser l’essentiel et, bien souvent, les confrères et consœurs se retrouvent démunis lorsqu’il s’agit d’appliquer tel ou tel élément dans le traitement de leur patient.
Face à ces indications, le praticien se pose encore plusieurs questions : quels types d’implant et de connectique ? Quel guide chirurgical ? Extraction-implantation et temporisation immédiate ou différée ? Quel profil d’émergence ? L’empreinte optique est-elle assez précise ? Prothèse scellée ou vissée ? Couronnes solidarisées ou non ? Quel matériau : titane ou zircone ? Quelle maintenance ?
Le but de cette communication était de présenter des protocoles de traitement simples et reproductibles, afin de simplifier les procédures cliniques et de laboratoire, d’optimiser le résultat esthétique et fonctionnel et la pérennité des restaurations implantaires unitaires et plurales biomimétiques.
Des restaurations durables
La vie des patients se rallongeant, les praticiens souhaitent que leurs restaurations implantaires soient le plus durable possible. La clé de cette pérennité dans le temps est représentée, notamment, par l’intégration biologique de la prothèse implanto-portée réalisée, qu’elle soit scellée ou vissée, unitaire ou plurale. Il devient ainsi crucial de recréer un espace biologique autour de la restauration, et surtout de le préserver dans le temps. Un moyen simple d’y parvenir est d’être rigoureux lors des différentes étapes du traitement implantaire. L’implantologie nécessite une grande rigueur, notamment dans des étapes clés, telles que la planification, la temporisation et enfin la réalisation de la prothèse d’usage. Parmi ces trois phases, la planification demeure l’essence même de succès.
Brånemark affirmait qu’« une précision…