Le “pas à pas” clinique et de laboratoire
Dans cette publication, nous décrivons le cas d’un échec clinique prothético-implantaire, traité secondairement par une prothèse complète maxillaire et une prothèse mandibulaire stabilisée sur barre.
HISTORIQUE DU CAS
Il s’agit d’un patient âgé de 47 ans, souffrant d’un diabète important, non stabilisé à l’époque, ayant entrainé la perte progressive de l’ensemble de ses dents.
Après validation d’un montage prospectif, la pose d’implants dentaires a été réalisée au maxillaire et à la mandibule, suivie de l’élaboration de prothèses amovibles sur barres implantaires (fig. 1).
Dans la semaine suivante cette réhabilitation, le patient consulte et se plaint fortement d’un “décrochage bruyant et incessant” de sa prothèse mandibulaire, particulièrement au cours des repas.
Le praticien procède alors à de nombreuses retouches et à des resserrages réguliers des attachements. Rien n’y fait, et la situation perdure pendant de longs mois …
Concomitamment, les implants maxillaires sont perdus …
Un manque de stabilité des prothèses, entrainant alors un régime alimentaire non adapté à la stabilisation du diabète du patient, ont certainement favorisé cet échec.
Le praticien implantologiste avec lequel nous travaillons régulièrement, nous oriente le patient et nous décidons, en accord avec le praticien, d’entreprendre une nouvelle restauration prothétique, en repensant totalement la conception de la barre supra implantaire mandibulaire.
En effet, la première suprastructure, de par sa conception, ne permet pas une bonne stabilité prothétique : l’association d’une barre non fraisée avec des attachements de type “poires” (M3 Ceka) ne peut que procurer une bascule antéro-postérieure de la prothèse (fig. 2).
LA NOUVELLE RÉHABILITATION : “PAS À PAS”
Après réalisation d’un projet prothétique…