1. Quel examen complémentaire prescrivez-vous ?
a. Scintigraphie osseuse
b. Examen anatomo-pathologique
c. Bilan biologique
d. IRM
e. Autre
2. Quel diagnostic évoquez-vous ?
a. Dysplasie cémento-osseuse
b. Améloblastome
c. Dysplasie fibreuse
d. Kyste résiduel
e. Ostéomyélite chronique sclérosante
3. Quel traitement proposez-vous en première intention ?
a. Exérèse
b. Hémi-mandibulectomie
c. Antibiothérapie à long terme
d. Décortication de la table vestibulaire
e. Radiothérapie
Réponses
1 : a et b, 2 : e, 3 : c
Commentaire
L’ostéomyélite chronique sclérosante primaire, appelée aussi ostéomyélite sclérosante diffuse, ostéomyélite sèche ou ostéomyélite chronique sclérosante non suppurative fait partie des ostéomyélites chroniques. Il s’agit d’une pathologie osseuse bénigne, chronique, non suppurative.
L’étiologie peut être une infection dentaire, parodontale, mais très souvent idiopathique.
La mandibule est le site de prédilection au niveau cranio-facial.
La symptomatologie est dominée par des douleurs d’une durée d’une ou deux semaines, qui se reproduisent après un ou plusieurs mois, pouvant parfois justifier des avulsions dentaires.
Un trismus peut accompagner les douleurs, ainsi qu’une tuméfaction génienne basse intéressant la branche horizontale et l’angle mandibulaire, avec voussure vestibulaire. L’absence de fistule gingivale, d’adénopathies cervicales et de paresthésies labio-mentonnières fait évoquer ce diagnostic. Parfois, une biopsie peut être pratiquée.
L’examen radiologique (scanner ou tomographie a faisceau conique) est très évocateur. Il montre un épaississement périosté avec « aspect mixte » de l’os médullaire et des « perforations corticales ».
L’ostéomyélite passe par plusieurs stades au cours de son évolution. Au début, les zones d’ostéolyse et de sclérose sont invisibles radiologiquement…