À propos de la Relation Centrée

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°35 - 13 octobre 2021 (page 26-29)
Information dentaire

Le récent article de Zonnenberg, Türp et Greene [1], auteurs éminemment respectables, semble être interprété par certains confrères comme un plaidoyer contre la Relation Centrée (RC) ; ce qui appelle quelques commentaires (en italique les extraits du texte original).

Le principe

Nous devons reconnaître que certains patients présentent cliniquement une instabilité mandibulaire par instabilité de l’Occlusion d’Intercuspidie Maximale (OIM) du fait d’une malocclusion nécessitant un traitement. Chez ces patients, l’établissement d’une nouvelle relation intermaxillaire sera un élément important pour un traitement occlusal approprié. Il existe trois catégories de patients auxquels cela s’applique :

1. Patients édentés (ou partiellement édentés) qui nécessitent des prothèses dentaires amovibles partielles ou complètes.

2. Patients nécessitant une reconstruction dentaire complète, avec ou sans implants.

3. Patients qui ont besoin d’un traitement étendu par orthodontie et/ou chirurgie orthognatique.

La position mandibulaire observée sera jugée bonne si elle est reproductible à la fois pour le clinicien et le patient, tout en étant physiologiquement acceptable et confortable pour le patient.

Commentaires

  • Oui, il est nécessaire de disposer d’une position mandibulaire de référence, car en dentisterie, certains patients exigeant un traitement étendu ont besoin de l’établissement d’une nouvelle relation intermaxillaire.
  • Oui, ce qui caractérise une position de référence est qu’elle soit reproductible.

Définition

Limiter les nombreuses définitions de la RC en une définition simple est un bon objectif.

Actuellement, la RC est toujours controversée malgré la dernière définition du glossaire des termes prothétiques (GPT-91) [2] : « La RC est une relation maxillo-mandibulaire, indépendante du contact dentaire, dans laquelle les condyles s’articulent en position antéro-supérieure contre les versants postérieurs des éminences articulaires. Dans cette position, la mandibule est purement limitée à un mouvement de rotation. À partir de cette relation maxillo-mandibulaire, sans contrainte, physiologique, le patient peut effectuer des mouvements verticaux, latéraux…

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