Les thérapeutiques endodontiques et implantaires ont un objectif commun : permettre une restauration fonctionnelle et esthétique ayant la pérennité la plus longue possible. L’apparition et le développement des thérapeutiques implantaires depuis 50 ans ont constitué indéniablement un changement dans les mentalités des chirurgiens-dentistes et les possibilités de traitements offertes aux patients. Il est admis que la meilleure solution pour le remplacement d’une dent unitaire absente est une solution implantaire. Mais, qu’en est-il d’une dent présente, traitée endodontiquement avec un échec clinique et/ou radiologique (fig. 1) ?
Faut-il extraire précocement afin de préserver le capital osseux ? Est-il préférable d’envisager un retraitement endodontique orthograde ou rétrograde (chirurgie endodontique) ? Quel est le pronostic de chacune des thérapeutiques envisagées ?
Pronostic et décision thérapeutique
Les traitements endodontiques initiaux constituent une thérapeutique fiable, avec un excellent pronostic clinique et radiologique pour peu que les procédures de traitement soient respectées [1, 2]. Cependant, des échecs sont possibles et peuvent être dus à la persistance d’une infection liée à une anatomie complexe non traitée, une fêlure ou fracture non diagnostiquée…