Actuellement, environ 2.000.000 patients sont traités par des agents antiplaquettaires (AAP) et 600.000 patients sont
sous traitement anti-vitamines K (AVK). Pour ces patients, avant une intervention de chirurgie buccale, se pose le
problème de la conduite à tenir vis-à-vis de ces traitements : le fait de modifier le traitement habituel du patient va
l’exposer à des risques thrombotiques accrus; la poursuite du traitement augmente les risques hémorragiques. Afin de
définir une attitude de prise en charge cohérente multidiscipliaire (odontologiste, cardiologue, hématologiste,
anesthésiste, médecin généraliste) et de codifier les modalités de prise en charge, la société francophone de médecine
buccale et chirurgie buccale (SFMBCB) a rédigé des recommandations. En ce qui concerne les AAP, le praticien ne doit
plus actuellement interrompre le traitement avant des soins dentaires ou une intervention chirurgicale en dehors de cas
très spécifiques. En ce qui concerne les AVK, de nombreuses études récentes ont mis en évidence la possibilité de
prendre en charge les patients sans modification de leur traitement avant une intervention. Ce n’est que dans de rares
cas qu’il est possible de relayer les AVK en milieu hospitalier. Pour chacune de ces situations cliniques, il est impératif
d’associer au geste chirurgical une hémostase locale soigneuse et d’assurer le suivi et la continuité des soins.
Prise en charge des patients sous agents antiplaquettaires et antivitamines K
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°1 - 15 mars 2008 (page 69)
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