SOMMAIRE
– Préservation tissulaire en odontologie conservatrice. Des outils, un concept, une pratique, un rêve ?
Pierre Colon, Caroline Mocquot
– Traitement par érosion-infiltration d’un patient atteint de fluorose
Solène Marniquet, Emilie Vialon
– Les lésions carieuses profondes : comment concilier approche restauratrice et santé parodontale ?
Alexandre Sarfati, Gil Tirlet
– De la prothèse traditionnelle à une prothèse bioconsciente : histoire de l’évolution d’une pratique
Ali Salehi, Elise Pilavyan, Laure Anckenmann, Frédéric Heichelbech, Olivier Etienne
– L’économie tissulaire grâce aux implants courts et de petits diamètres
Franck Renouard, Serge Armand, Sofia Aroca
– L’ostéodensification, un nouveau concept de forage en implantologie. Comblement sous-sinusien et mise en place simultanée des implants
Salah Huwais, Frédéric Chiche
Préservation tissulaire
- Par
- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 20-84)


Evoluer, c’est préserver
Durant mes études, l’un de mes enseignants en chirurgie répétait : « Grand chirurgien, grande incision. » Heureusement, cette affirmation et d’autres principes thérapeutiques de l’époque (par exemple, l’extension prophylactique des cavités carieuses, la réalisation systématique de coiffes sur les dents dépulpées…) ont peu à peu disparu avec l’évolution des techniques et des matériaux. Ce dossier vous propose d’envisager notre profession avec l’idée majeure de préserver les tissus, de limiter les interventions, de protéger les patients. Des soins des lésions carieuses à la chirurgie en passant par l’évolution des concepts prothétiques, nous devons épargner, protéger le potentiel biologique des patients.
Après avoir vécu une médecine dentaire parfois un peu trop radicale dans ses interventions, aujourd’hui émergent des concepts thérapeutiques fondés sur la prévention, la conservation et le suivi. Il nous reste à espérer que les frontières comptables s’ouvrent et autorisent enfin l’adéquation entre évolutions scientifiques et codifications administratives. Car l’évolution de la médecine dentaire moderne ne fait qu’appliquer la philosophie initiale du soignant : primum non nocere.
Durant mes études, l’un de mes enseignants en chirurgie répétait : « Grand chirurgien, grande incision. » Heureusement, cette affirmation et d’autres principes thérapeutiques de l’époque (par exemple, l’extension prophylactique des cavités carieuses, la réalisation systématique de coiffes sur les dents dépulpées…) ont peu à peu disparu avec l’évolution des techniques et des matériaux. Ce dossier vous propose d’envisager notre profession avec l’idée majeure de préserver les tissus, de limiter les interventions, de protéger les patients. Des soins des lésions carieuses à la chirurgie en passant par l’évolution des concepts prothétiques, nous devons épargner, protéger le potentiel biologique des patients.
Après avoir vécu une médecine dentaire parfois un peu trop radicale dans ses interventions, aujourd’hui émergent des concepts thérapeutiques fondés sur la prévention, la conservation et le suivi. Il nous reste à espérer que les frontières comptables s’ouvrent et autorisent enfin l’adéquation entre évolutions scientifiques et codifications administratives. Car l’évolution de la médecine dentaire moderne ne fait qu’appliquer la philosophie initiale du soignant : primum non nocere.
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