Une étude de l’université de Yale a montré que les parents influençaient leur enfant dans leur ressenti émotionnel. Ainsi, l’accompagnement d’un enfant calme par un parent anxieux a rendu ce premier beaucoup plus anxieux qu’un enfant calme non accompagné par un parent. À l’inverse, un enfant anxieux accompagné par un parent calme s’est vu beaucoup plus calme que s’il n’avait pas été accompagné. L’étude démontre également qu’il n’y a aucun effet sur le ressenti émotionnel d’un enfant calme accompagné par un parent calme. Et aucun effet non plus lorsqu’un enfant anxieux est accompagné par un adulte anxieux, si ce n’est la difficulté pour le praticien à se concentrer sur son acte de soin. Il est donc illusoire de penser que des règles strictes doivent s’appliquer à tous les schémas. Le jugement de l’assistante et du praticien est donc essentiel afin de rendre l’opération la plus efficace et la moins désagréable pour tous. Il est important d’adopter une communication sereine mais aussi d’adapter ses paroles et sa pédagogie respectivement aux parents et à l’enfant.
Comprendre le parent
Face au mal de son enfant, le parent se sent impuissant. Il ne dispose pas du recul, du savoir, et des compétences nécessaires. Si l’enfant est calme, on peut expliquer au parent que le meilleur moyen pour que l’acte dentaire se déroule au mieux est qu’il attende dans la salle d’attente. Cela ne perturbera pas l’acte dentaire et n’aura pas d’incidence sur la performance de ce dernier. On peut également ajouter que c’est un bon moyen pour instaurer une relation personnelle et de confiance entre l’enfant et l’équipe soignante, à savoir le praticien et son assistante. Si au contraire, l’enfant est très anxieux, la présence de son père ou de sa mère peut le rassurer, à condition bien sûr que celui-ci ne vienne pas ajouter une dose supplémentaire de stress du fait de sa propre anxiété. Pour cela…