La prescription médicamenteuse est un acte quotidien. Cet acte doit être pensé et adapté aux terrains physiologiques mais aussi à l’état de santé des patients. Toutes ces variations individuelles, en particulier les âges extrêmes de la vie (enfant, sujet âgé), la grossesse et les insuffisances rénales et hépatiques sont susceptibles d’influencer la pharmacocinétique des médicaments avec un risque de surdosage et de toxicité majoré.
Pour bien prescrire, il faut avoir des connaissances en pharmacologie et savoir adapter la prescription au terrain physiologique et pathologique du patient. En cas de modifications pharmacocinétiques susceptibles de modifier l’index thérapeutique du médicament, une adaptation posologique peut s’avérer nécessaire. Deux options sont possibles : diminuer la dose du médicament administrée, tout en conservant le rythme d’administration ou augmenter l’intervalle d’administration de la même dose de médicament.
De nombreux états physiologiques comme l’enfance, la grossesse, l’allaitement et la vieillesse exercent une influence sur la pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie des médicaments. La prescription de médicament dans ces circonstances est très souvent source d’inquiétude tant pour le professionnel de santé que pour le patient ou son entourage.
Diverses pathologies peuvent également retentir sur la pharmacologie d’un certain nombre de médicaments. Une place particulière doit être ménagée à l’insuffisance rénale et à l’insuffisance hépatique car toutes les deux conduisent à une diminution de l’élimination du médicament.
Pour tous ces patients, il est essentiel de peser le rapport bénéfice/risque de toute thérapeutique médicamenteuse et de privilégier les médicaments aux marges thérapeutiques les plus élevées.
Prescription chez l’enfant
(cf article dédié)
Prescription chez la femme enceinte ou qui allaite
Grossesse
Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens…