Les préparations pour restaurations adhésives en céramique antérieures unitaires [1-7]
Principes et exigences des préparations
Le point de départ, contrairement à il y a plus d’une quinzaine d’années, est le recours quasi systématique, dans le secteur antérieur, à un projet esthétique virtuel (VEP, DSD, Smile coud, etc.) lors de la réharmonisation d’un sourire. Il permet d’aboutir à la réalisation physique, à partir le plus souvent de clés en silicone, de masques en résine bis-acrylique directement pressés sur les dents concernées dans leur situation initiale.
Cette approche permet donc de réaliser des préparations parfaitement calibrées avec des instruments diamantés normés à l’intérieur du volume même de ces masques. Ainsi, les impératifs à la fois biologiques en premier lieu, mais aussi biomécaniques et esthétiques, sont atteints (notion de puzzle physiologique [1)].
À la fin des années 80, ces outils et familles de matériau n’existaient pas. Ainsi, le vœu pieux, déjà à l’époque, d’être conservateur n’était malheureusement que partiellement atteint dans le meilleur des cas, le praticien ne disposant d’aucune « esquisse » permettant l’appréciation par le patient d’un semblant de projet esthétique et donc du volume final des restaurations.
Aujourd’hui, plusieurs natures de matériau en céramique sont utilisables pour ces restaurations à haute vocation esthétique, en particulier le disilicate de lithium le plus souvent utilisé.
Séquences de préparation (fig. 1 à 16)
Les préparations pour bridges collés cantilevers en céramique à ailette unique dans les situations d’édentement unitaire du secteur antérieur [8-12]
Principes et exigences de préparation
L’indication et la réalisation d’un bridge collé cantilever en céramique requièrent, avant toute autre considération, le respect d’un cahier des charges clinique…