Les overlays (céramique et composite) sont devenus en quelques années un véritable référentiel en termes de restaurations partielles postérieures. Ils sont même les successeurs contemporains de la couronne périphérique dans bon nombre de situations, que ce soit sur dent pulpée présentant un délabrement coronaire important ou sur dent dépulpée pour laquelle le recours au recouvrement de la totalité de la face occlusale est souvent jugé plus indiqué (fig. 1 à 4).
Leurs indications cliniques sont particulièrement fréquentes dans les contextes d’usure érosive pour lesquels il est souvent nécessaire d’augmenter la dimension verticale d’occlusion (DVO) afin d’ouvrir l’espace anatomique antérieur (fig. 5 et 6). Leur dénomination, qui dépend de leur niveau de recouvrement, varie du table top (fig. 7) au veneerlay (recouvrement des faces occlusale et vestibulaire sur de faibles épaisseurs et en intra-amélaire) (fig. 8 et 9). Mais leur indication est aussi posée sur les dents fissurées (« craked tooth syndrome »), dans les cas de dents présentant une fragilisation cuspidienne ou encore en présence d’une dent postérieure en infraposition occlusale.
à ces restaurations correspond aujourd’hui toute une série de nouveaux design postérieurs permettant une ultra-préservation tissulaire et pouvant s’inscrire, en fonction des situations cliniques, dans l’émail (situation idéale), dans la dentine, dans le composite de base intermédiaire, ou un « mix » de ces différents supports (fig. 10 à 13).
Les épaisseurs de préparation varient donc selon la nature du support. De 0,6 à 1 mm d’épaisseur sur l’émail jusqu’à 1,5 mm sur la dentine ou le composite afin d’être en adéquation avec les modules d’élasticité des matériaux de restauration utilisés (céramique ou composite).
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