Cette seconde partie a pour objet de recadrer la pratique endodontique dans d’autres situations à risque infectieux comme le diabète, l’immunodépression et le port de prothèses articulaires artificielles. Dans le cas du diabète, il est utile de connaître le stade d’évolution de la maladie et les effets des traitements entrepris. Un patient diabétique équilibré sera traité comme n’importe quel patient sain, alors qu’à l’inverse, un patient diabétique non-équilibré nous obligera à prendre certaines dispositions (antibioprophylaxie, par exemple), voire à modifier le plan de traitement et adopter des attitudes moins conservatrices. Dans le cas de l’infection VIH, les traitements peuvent être conduits de manière tout à fait conventionnelle, et l’antibioprophylaxie n’est préconisée qu’en cas de neutropénie sévère et/ou de risque associé d’endocardite infectieuse. L’immunodépression médicamenteuse, dans un contexte de greffe, est une situation à risque qui devra nous faire mettre en rapport avec l’équipe médicale avant de mettre en œuvre une procédure endodontique. Enfin, dans un contexte de prothèse articulaire, la conduite à tenir est dictée par le moment de l’endodontie par rapport à la chirurgie orthopédique et selon le pronostic de la dent en cause. L’antibioprophylaxie peut alors être indiquée, mais en principe uniquement s’il existe un autre facteur de risque infectieux associé.
Pratique endodontique et patients à risque infectieux (II)
- Par
- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2006 (page 259)
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :
Vous êtes abonné.e ?
Connectez-vous
Pas encore abonné.e ?
Abonnez-vous
Abonnez-vous pour recevoir la revue et bénéficier des services en ligne et des avantages abonnés.
Vous pouvez également :
Acheter l'article
En version numérique
Acheter le numéro
À l'unité